vendredi 1 mai 2020

Quelques réalisations.

 

QUELQUES REALISATIONS:

Alimentation de laboratoire.
Antenne Loop de 83 mètres.
Interface numérique.
Émetteur récepteur QO-100.
Ampli 300W VHF 144-146 Mhz.
Installation en 1296 MHz.
Alimentation.
Alimentation.
Boîte d'accord automatique.



BOITE D'ACCORD AUTOMATIQUE

 ATU-100 DE N7DDC.


Réaliser par Laurent F4GLX.

Il y a quelques semaines, j'ai décidé de me lancer dans un nouveau projet : l'achat d'une boîte d'accord automatique pour couvrir la HF de 0 à 50 MHz et qui fonctionne entre 5 et 100 Watts. J'ai opté pour la simplicité en choisissant un modèle populaire sur les sites chinois : l'ATU-100 de N7DDC. Pour moins de 30 €, j'ai reçu le kit, qui comprenait tous les composants à souder, à l'exception des CMS, déjà installés et parfaitement soudés. Pour des raisons d'économie, j'ai choisi la version sans boîtier, car ce dernier coûtait presque autant que la platine. En revanche, je n’ai pas utilisé les fiches SMA à souder sur la platine fournies dans le kit. J’ai préféré prendre des SO239 à visser. Je n'ai pas as utilisé non plus la partie PCB pour les boutons "bypass et auto".

Il ne me restait plus qu'à souder une douzaine de relais, quelques autres composants, et à bobiner les selfs. Une fois les selfs terminées, ce qui représente la majeure partie du travail, la victoire était proche. La partie mécanique, bien que longue en raison du perçage du boîtier, n'était pas compliquée. Après avoir tout monté dans le boîtier, j'ai commencé quelques tests pour évaluer l'efficacité de ma réalisation.

Je dois dire que je ne suis vraiment pas déçu. J'ai effectué les tests avec une antenne particulièrement difficile à régler, l'OULOOK 2000, "-Un tournevis aurait aussi bien fait l'affaire." Un OM m'a dit, ;-) et mon transceiver YAESU FT890D. Les résultats ont été plus qu'encourageants, et je suis très satisfait de cette petite boîte d'accord automatique. Pour utiliser cette boîte d'accord automatique, il vous suffit d'appuyer sur le bouton marche/arrêt, puis de presser le bouton "Tune". L'antenne sera accordée automatiquement après l'émission d'une simple porteuse.

Je vous joins quelques photos de la réalisation ainsi que des liens vers des vidéos.

Le déballage du kit reçu. Bien protégé dans une boite en carton et du papier bulles. Néanmoins, quelques pates sur les relais sont légèrement tordues. L'écran est lui très bien protégé dans une solide petite boîte en plastique.



Les selfs sont prêtes.
Les différents diamètres de fil sont fournis dans le kit. Il ne reste plus qu'à les enrouler sur les tores de ferrite T68-2.  
La self de 0,05 µH comporte 3 spires jointives sur 4 mm de diamètre avec le fil fin de 0,5 mm.
La self de 0,1 µH comporte 4 spires jointives sur 6 mm de diamètre avec le fil de 0,8 mm.
La self de 0,22 µH comporte 7 spires jointives sur 6 mm de diamètre avec le fil de 0,8 mm.
Pour le bobinage des tores T68-2. Les spires de fil 0,8 mm doivent être bien plaquées contre le tore et rassemblées sur les ¾ de la circonférence, 8 spires 0,45 µH et 13 spires 1 µH.
Placer deux tores l’un contre l’autre pour les inductances suivantes : (On peut les coller avec une colle rapide) 13 spires 1,0 µH 19 spires 2,2 µH. 

Le nid du scarabée !


Ca, c'est fait!


Le coupleur directif. Il se confectionne avec le plus petit fil émaillé qui et fourni avec le kit et du câble 50 ohm de type RG58 (non fourni). Oter la partie isolante noire et la tresse de masse pour ne garder que l'isolant central et l'âme. Couper l'isolant central avec 2 mm de plus que la self binoculaire. Ne pas oublier de bien gratter les fil émaillé pour un parfait soudage. 


Et voilà le "scarabée" mis en place. Il vous faudra un peu de patience pour rentrer toutes les pattes dans les trous. Pour ma part, je me suis concentré sur un côté (quatre trous quand même!) puis les quatre autres.


La réalisation, l'image.
Commencez par souder tous les relais puis les quelques capas, les picots puis les bobines. Bien gratter l'émail sur le fil au niveau des points de soudures. Le régulateur et la diode. Attention à la polarité des composants.


Pour des trous parfaits je me suis servi d'un foret étagé. Des forets normaux aux bons diamètres font également l'affaire bien sûr.


Mise en place d'adhésif pour le repérage et le marquage des trous à effectuer. Des trous avec un foret de 2 mm sont percés tout le tour. Une lime entre ensuite en jeu pour ébavurer. Avant de percer soyez sûr de votre mesure pour l'afficheur. Ne faite pas la même erreur que moi qui ai mesuré la grandeur de l'écran! On s'aperçoit cette erreur sur la toute dernière photo.


Vient ensuite la partie sérigraphie, si vous le souhaitez.

J'ai utilisé un pistolet à colle à chaud surtout pour fixer l'afficheur dont son logement et découpé trop grand, GRRRR !!!
Mais aussi pour solidifier le bouton M/A qui ne se clipse pas comme il faut au boitier trop épais pour lui, et j'en profite pour coller les partie plastiques des fils fournis pour l'écran (fil femelle style Arduino) qui ne tiennent pas comme il faut sur les picots fournis. Il ne faut pas que j'oublie que cette boîte d'accord sera transporté dans les expéditions.  


Les différents points de collages.


La face AV après la mise en route à partir du bouton M/A.


La face AR avec la fiche d'alimentation et les SO239 pour l'antenne et le TX.


J'ai pris des vidéos de toutes les bandes HF y compris le 50 MHz lors des tests mais je ne vous montre que deux. En début de bande (3.5 MHz) et le 50 MHz. Les test sont réalisés avec une puissance de 10 Watts et 90 Watts.

Les vidéos sur 50MHz et sur 80M sont ici pour le 6M et juste  pour le 80M.

Une très bonne réalisation.



UNE ALIMENTATION: 3-6-9-12-15 V 3Amp:

Le fonctionnement de l’alimentation variable

La tension de 220 volts arrive du secteur et passe par un fusible de 1A et un interrupteur Marche/Arrêt. Un transformateur de 200 Volts en entrée et 17 Volts en sortie et 5 Ampères est nécessaire. Une LED verte s’allume dès la mise sous tension ainsi que l’afficheur. Un pont de diode GBU6G de 6 Ampère est utilisé et est connecté à la sortie du transformateur.



A la sortie du pont de diode on obtient une tension double alternance de 17V-1.4V=15.6V. En plaçant un condensateur électrolytique de 6800µf de 25V


à la sortie du pont de diode on lisse cette tension et on obtient une tension continue. Pour calculer la valeur du condensateur il faut faire : 17V-1.4 ce qui nous donne la valeur redressée de 15.6V, puis 15.6/5A et nous avons la valeur de charge de la résistance en Ohm = 3.12Ohm que l’on divise par 20.000. Au résultat trouvé 6410 on prend la valeur standard qui est de 6800µf.  On obtient alors une tension parfaitement continue. Nous venons de passer d’une tension alternative de 17 Volts en une tension continue de 22.5 Volts d’un courant de 5 Ampères. On ajoute une LED verte avec une résistance de 1.2kΩ pour savoir que l’alimentation est sous tension. Pour trouver la valeur de cette résistance il faut savoir, la tension de l’alimentation en Volt (U1=22.5V), la tension de la LED (U2=2.2V) et l’intensité de la LED (0.02A). U=R*I donne R=(U1-U2)/I =R=20.3/0.02=1015Ω = 1200Ω. Une deuxième LED de couleur rouge est ajoutée avec un transistor de commutation NPN boîtier TO-92 par exemple, un BC547 avec une résistance 1KΩ sur sa base avec deux résistance Shunt de 3 Watts et d’une valeur de 0.47Ω chacune. Elle nous préviendra si la charge à la sortie de l’alimentation dépasse les 3 Ampères. A la sortie de ces deux résistances on ajoute un fusible disjoncteur de 4 Ampères. A la sortie du fusible on file directement à la sortie de l’alimentation sur la prise banane noire (-). En parallèle de ce fusible on ajoute une résistance de 1.2kΩ et une troisième LED de couleur orange pour nous dire si le fusible est en état de fonctionnement ou s’il a disjoncté. Un circuit imprimé,


ici le LT 1083

et mise en place avec son entrée et sa sortie sur la ligne +. Il faut filtrer la tension de sortie après le LT1083 et pour cela on place sur sa sortie 1 condensateur de 150µf électrolytique polarisé en parallèle avec un autre condensateur de 100nf entre les sortie positives et négative de l’alimentation puis ajouton une résistance de charge de 10kΩ en parallèle avec ces deux derniers condensateurs. Pour plus de sécurité une diode 1N4002 est rajoutée au-dessus du LT 1083 et une autre diode identique entre les broches ADJ et OUT du régulateur et une résistance de 120Ω en parallèle entre cette dernière diode. Cette résistance est le point commun pour réaliser les 5 diviseurs de tensions avec les 5 résistances. Pour une bonne stabilité du LT 1083 on ajoute un condensateur électrolytique de 10µf. Un interrupteur rotatif avec 1 pôle relié à la masse et les cinq autres sorties seront reliées aux résistances calculées pour nos cinq diviseurs de tensions.

         





Vous pouvez mettre un bouton rotatif à beaucoup plus de broches de sorties, il vous suffit de rajouter des résistances calculées aux bonnes valeurs qui vous donneront la bonne tension de sortie au pont diviseurs. A la sortie du commutateur rotatif sur la broche N°1 on connecte une résistance de 361Ω, sur la broche N° 2 une résistance de 459Ω, sur la broche N° 3 une résistance de 750Ω, sur la broche N° 4 une résistance de 1.04KΩ, et sur la broche N° 5 une résistance de 1.32kΩ. Pour l’afficheur je vous en propose deux modèles, le PZM-031 DC 6.5-100V 20A, rétro-éclairage, 4 en 1, Tension, courant, Puissance et compteur d’énergie. Ou le modèle classique avec affichage de la tension et du courant, beaucoup moins cher.

                                                      Le PZM-031   

  

 

 


                                                  Voltmètre numérique 0-100v 10A



        


 


Pour ceux qui préfère beaucoup plus d’amplitude au niveau de la tension, il suffit de remplacer notre diviseur de tension et le commutateur rotatif par un potentiomètre de 2kΩ à une précision de 1% avec une résistance de 174Ω et 5.1kΩ avec une précision de 1% aussi. Nous pourrons faire varier la tension entre 3V et 17V.

La version avec pont diviseur de tensions pour du 5-6-9-12 et 15 Volts.




La version avec le potentiomètre pour des tensions de 3V à 14V.  

       

  

Les valeurs des résistances R2 pour les ponts diviseurs de tensions.

Valeur de R2

Série E

V. out

Théorique

Normalisée

168

169

E96 / E192

3

264

264

E192

4

360

361

E192

5

456

459

E192

6

552

556

E192

7

648

649

E96 / E192

8

744

750

E96 / E192

9

840

845

E96 / E192

10

936

942

E192

11

1032

1032

E192

12

1128

1130

E96 / E192

13

1224

1230

E192

14

1320

1320

E192

15

1416

1420

E192

16

1512

1520

E192

17

  

Source : https://www.youtube.com/watch?v=N47MjXVvKuE&t=2445s

Vidéos:


Il reste à tester ses compétences.

Très bonne réalisation. Des questions? f4glx82@gmail.com




UNE PLATE-FORME POUR LES ANTENNES:
Une plate-forme bien pratique pour accéder aux antennes de l'association A.R.A.E.T.G ( c'est là )

UNE ALIMENTATION:

Il y a quelques semaines de ça j'ai commandé er reçu une alimentation de 25 Ampères sur Ebay. J'avais vu un tuto qui en disait que du bien alors j'ai franchis le pas, pour le prix je ne risquais pas grand chose. le lien est juste là (ici). Mise à l'intérieur d'un joli boîtier de récupération, un interrupteur Marche/Arrêt, un afficheur lui aussi acheté sur Ebay et trois jeux de prises bananes ça donne ça. 

  


Il ne me reste plus que le câblage à faire qui devrait ressembler à ça. 

 

Voici quelques photos de la réalisation.
 

                      


Installation 1.2 GHz.

Il y a quelque temps de cela j'avais décidé de m'équiper en 1.2GHz histoire de pouvoir faire quelques contacts de plus lors de contest 144 et au-delà. Voilà c'est chose faite, après avoir investi dans une antenne de 36 éléments de chez Antennas-Amplifiers, dans un convertisseur 1296/144MHz V2.2 et l'ampli-préampli (25w) de chez SG Lab, me voilà bien QRV en 23 cm.
il m'a fallu fournir quelques efforts pour réaliser l'atténuateur (50W à 3W) et la partie télécommande PTT (qui finalement ne servira pas car y a plus simple pour commuter la boîte) qui injecte du 12 Volts dans le coaxial pour alimenter le convertisseur et l'ampli qui se trouvent tout en haut du pylône sous l'antenne 1296 MHz.



Le boîtier plexo.


L'antenne.

L'antenne vient tout droit de Serbie de la société Antennas-Amplifiers. C'est une 36 éléments avec renforts dessous. Hyper facile à monter grâce aux repères sur toutes les pièces. Impossible de se mélanger lors du montage. Tout est déjà percé, y a plus qu'à assembler et serrer.  ( ici)









Le convertisseur et le préampli-ampli de 25W.

Ils viennent de la société SG Lab basée à Sofia en Bulgarie. Magnifiques appareils, très professionnels à des prix abordables. Leur site (ici) 


le convertisseur. 

Alimenté en 13.8V délivre une puissance de 2 W pour une entrée de 5W maxi. Entrée en 144/146 MHz et sotie 1240/1300 MHz  (ici)











Le préampli-Ampli.
alimenté lui aussi en 13.8V délivre 25W. (ici)










L'atténuateur.

Vous l'aurez bien compris cet atténuateur me sert à éviter les bêtises du genres à envoyer 50W sorti TX vers un accessoire, ici en l'occurrence le convertisseur et l' ampli dont les puissance d'entées ne doivent pas excéder quelques Watts.  un   Cette partie là m'a pas était un problème pour moi car je l'avais déjà réalisé pour l'émetteur-récepteur QO-100. Le circuit est taillé à la "hache" sur une plaque de cuivre avec quelques résistances, puis solidement fixé sur un radiateur digne de se nom. Un morceau de coax de chaque coté et le tour est joué. Bien évidement avant de l'utiliser j'ai confié l'atténuateur à Christian F1VL qui l'a testé, modifié les valeurs des résistances pour obtenir l'atténuation souhaitée. Merci à toi Christian pour ton aide très précieuse. Merci aussi à Gérard F1AQS pour les deux résistances pas très courantes.




L'injecteur de tension coax.

C'est une toute petite platine qui contient que quelques résistances et un transistor. Elle aussi avait déjà été faite, à l'époque sur une plaque à trous,  pour la réalisation de la station QO-100. Aujourd'hui refaite sur une plaque de cuivre, elle fait un petit peu plus sérieux.

               



Le fonctionnement.

Lors de l'appuie sur le micro, par l'intermédiaire du PTT, la tension de 13.8V passe par la prise "N" et monte dans le coaxial et alimente les boitiers. L'ampli est alimenté, le relais dans le préampli colle est passe sur la ligne émission.


En relâchant le micro la tension repasse à 0V. Les boitiers ne sont donc plus alimentés. Le préampli passe en réception.

Bonne réalisation.





Ampli 300W VHF:
              

 
Après le passage entre les mains expertes de Christian F1VL, J'ai acquis un amplificateur de puissance pour la bande VHF 144-146. Il fonctionne avec une alimentation de 48V pilotée par un petit module fait sur une plaque à trous. Le relais sur cette platine et commandé par le PTT du poste (YEASU FT897) qui actionne aussi un UP de tension 3v=>28 pour le relais de transfert (coax) qui à besoin de 26V. Il m'a aussi fallu faire un atténuateur de 12 Db environ pour éviter les erreurs de manip et d'envoyer sur l'ampli plus de 5 Watts qui grilleraient le P.A en une seconde. Grand merci à Christian F1VL, à Gérard F1AQS et à Gérard F4DUI qui m'ont donné des schémas de leurs réalisations. J'ai choisi la réalisation de Gérard F1AQS car il m'a aussi donné avec une partie des résistances nécessaires à la réalisation. Une plaque de cuivre rectangulaire et un radiateur digne de ce nom sont utilisés. Le circuit imprimé est taillé au Drémel. 
Quelques liens ( ici )  ( ici )  puis ( ici ) dans "Réalisations" puis sur "Modification P.A Ericsson".



Satellite QO-100:

Il y a quelque mois de ça je me suis lancé un défi, faire un émetteur récepteur pour le satellite QO-100 qui est situé au-dessus de la République du CONGO, plus précisément au-dessus de la ville de Kinshasa.

Le transpondeur du satellite QO-100 / Eshail-2 (P4A) est maintenant ouvert à l'usage général et des récepteurs WebSDR-QO-100 sont disponibles depuis son inauguration du 14 février 2019. La Qatar Amateur Radio Society (A71A) invite tous les radioamateurs du monde entier à en faire bon usage et à établir de nombreux contacts. Le satellite Es’hail-2 (P4A) a été lancé avec un lanceur SpaceX Falcon 9 du Cap Canaveral en Floride. Il s’agit du premier satellite radioamateur géostationnaire. Ce satellite a été développé par QARS de A71A (Qatar Amateur Radio Society) et Es’hailSat (The Qatar satellite Company), sous la direction technique d’AMSAT-DL. L’AMSAT a validé la demande de nommer Es’hail-2/P4A comme Qatar-OSCAR 100 (QO-100), en clin d’œil pour le 100ème satellite OSCAR de l’histoire radioamateur et le 1er satellite radioamateur géostationnaire. La carte qui suit montre la couverture estimée à ce jour. Les limites réelles, la puissance, la taille des antennes paraboles requis ne seront connues précisément qu’au fur et à mesure de la mise en service du satellite. Télécharger le lien du PDF (ici)



Alimentation de laboratoire:
Transformation, redressage et filtrage.
Un transformateur de 220V/2x18V délivre sur son enroulement secondaire une tension alternative de 36V efficaces.Un pont de diodes assure le redressement des deux alternances. Les capacités de fortes valeurs C1 et C2 effectuent un efficace filtrage tandis que C3 est chargé d'écouler les parasites éventuels issus du secteur. Sur les armatures positives de C1 et C2 on relève alors une tension de l'ordre de 50V. La LED L1 dont le courant est limité par la résistance R1 signale la mise sous tension de l'alimentation qui se manœuvre par l'interrupteur I.

Régulation.
La régulation de la tension d'utilisation repose sur l'emploi d'un LM317K. Grâce au potentiomètre P, le potentiel présent sur l'entrée d'ajustement du régulateur peut être réglée à la valeur désiré. Sur la sortie de LM317K nous avons une tension stabilisée et variable de 12V à 40V. les diodes D1 et D2 protègent le régulateur de toute erreurs de polarité d'alimentation. La capacité C5 assure le complément du filtrage tandis que C6 découple cette alimentation. Il est nécessaire de refroidir le régulateur en le montant sur un radiateur.

Liste des composant. 
R1   3,3kOhm / 2W.   R2   240    Ohm.  D1-D2    diode   1N4004.   L,   LED.   Pont   redresseur  1,5A. 1 Potentiomètre 10 kOhm linéaire. C1 - C2 2200 µF/40V  électrolytique axial. C3, C6 0,1 µF milfeuil. C4 10  µF/40V  électrolytique  vertical.  C5 220 µF/10V  électrolytique  vertical. 1 Régulateur LM317K. 1  Radiateur pour  le régulateur.  1   Transformateur   220V   2x16v  ou   46VA.   Interrupteur. 2  embases bananes (rouge et noire). 

Le schéma:

L'implantation des composants:


Bonne réalisation !
Pour en savoir plus: (ici)

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Alimentation 13,8V 54A.


Alimentation pour 20 € achetée sur E-bay. Après une petite modification assez minutieuse cette alimentation delivre 13, 8 volts et 54 Ampères. J'en ai modifié une il y a quelques mois. Il faut juste enlever une résistance et mettre un bout de fil à la place. Jouer avec un potentiomètre pour ajuster la tension au besoin. C'est tout ! Toute la marche à suivre sur le site de ON5VL (ici)



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Antenne loop de 83 mètres:

Photo réalisation Balun à air 4/1.

Du PVC de diamètre de 20 ou 22 millimètres et d'une longueur de 120 millimètres. Du fil électrique rigide de diamètre de 2.5 millimètres et d'une longueur de 1.20 mètre, de préférence de couleurs différentes. Percez le PVC de deux trous de 4 millimètres et espacé les de l'épaisseur du fils et décalez les de 10 millimètres.  Répétez la même opération à l'autre bout du PVC.

Un bouchon en PVC de diamètre 40 millimètres que vous percez en son centre et mettez la PL socle. J'ai choisi le modèle avec l'écrou central mais vous pouvez aussi avec le modèle PL avec les quatre trous de fixations sur les coins à l'aide de petites vis avec écrous. Inox de préférence.

Réalisation des 13 spires sur le PVC de 22 millimètres . Soudez les fils au plus court sur la PL.            
Collez le manchon du bouchon sur le PVC de 40 millimètres et enfilez le PVC avec les spires dans le manchon (n'oubliez pas de coller). Préalablement percez trois trous de la grosseur des fils sur l'autre  manchon avec un angle de 120 degrés, puis enfilez le dans le PVC de 40 millimètres en passant les deux fils des spires dans deux de ces trous. Puis percez un autre trou au dessus de chacun des trous des fils, mettez un crochet à visser avec écrou, (à l’intérieur). N'oubliez pas de coller. le troisième trou servira pour suspendre le balum.

Dénudez l'extrémité des fils mais ne les soudez pas de-suite sur les crochets. Laissez du fils dessous pour l'écoulement de l'eau (goûte d'eau). Soudez en même temps que les fils de la spire une longueur de 83 mètres de fils multibrins de 2.5 millimètre de diamètre. Siliconez les trous des fils. Vous pouvez coller le bouchon du haut.

 

Balun à air 4/1:
Choisir un tube d PVC de 20 ou 22 millimètres de diamètre et d'un longueur de 120 millimètresPercer deux  trous  de  4 millimètres  de  diamètre  séparés  de  l'épaisseur  du  fil  électrique  et  décalés de 10 millimètres.  Prendre  deux  fils  électriques  de  diamètre  de  2.5  millimètres  de  section  de  couleurs différentes  si  possible d'environ 1.20 mètre,  (les passer par les trous de l’intérieur vers l’extérieur   du tube)  et laisser  dépasser  d'environ  10 centimètres  puis  bobiner  les  fils autour du PVC en faisant 13 spires  jointives.  Arriver  à  l'autre bout  du  tube  percer  dans l'axe des deux premiers trous, deux autre trous toujours  décalés  de  4 millimètres  et  10 mm.  Passer les  extrémités  des  fils  par ces deux trous. la bobine est terminée.

Habillage et connexions externes:
Un balun subit des intempéries est ses connexions peuvent être soumisses à des tractions mécaniques importants. Prendre un tube PVC d'un diamètre de 40 millimètres, deux manchons et deux bouchons à coller, de la colle PVC, trois crochets filetés avec écrous et rondelles correspondantes et une fiche de type SO239 à visser. Percer le haut d'un des manchons avec trois trous de 12 degrés. Visser les trois crochets dans les trous. Deux serviront pour accrocher le brin rayonnant de la loop et le troisième à suspendre le balun en haut du pylône. Vous n'oublierez pas de mettre une goûte de silicone après avoir passé les fils. Au centre de l'un de faites un trou pour y fixer la SO239 destiné e a recevoir la PL fixée à un câble coaxial de 50 Ohms. J'ai mis du silicone dans les trous des vis pour assurer une bonne étanchéité. Une fois les spires réalisées coller le manchon (non troué) sur le bouchon avec la fiche SO239 puis coller le manchon sur le tube en PVC de 40 millimètres en laissant dépasser les fil du haut de la spire. Enfiler l'autre manchon (le troué) sur le tube PVC de 40 millimètre en passant en même temps les deux fils de la bobine dans deux des trous du manchon. Ne pas oublier de coller le manchon au tube et de siliconer les trous du manchon après avoir passé les fils Dénuder les fils qui sortent des tous sur 1 centimètre et les entourer sur les crochets (penser aussi à faire une goûte d'eau). Ne pas les souder de suite  Percer un tout petit trou d'évacuation sur la partie la plus basse de la partie PVC (le bouchon) afin d'éviter le stockage de l'eau dans le tube si la partie du haut venait à ne plus être étanche au fils des années.


Montage de la Loop:
Couper une longueur de 83 mètres de fil souple de 2.5 millimètres de diamètre. Souder un des côtés du fil (rayonnant de 83 m) sur le crochets avec  le fil de la spire. Bien étendre le  fil ce fil pour éviter qu'il s'enroule sur lui-même, ce sera  que plus  esthétique en   l'air avec un fil bien   droit et répéter la même opération  sur l'autre  crochet.  Il faudra installer ce  fil de  la  Loop  en triangle  de trois côtés de 27.66 mètres (pas critique).


Réglage de la loop:
je suis très satisfait de cette antenne, elle me donne de très bon résultats en HF avec une boite d'accord. Accord parfait de 3 à 30 MHz. sauf sur le 160 mètres mais suite à des tests je m’aperçois que ça vient de ma boîte d'accord qui ne descend pas assez bas.

Très bonne réalisation !

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INTERFACE NUMÉRIQUES:

Cette  interface  que j'ai  réalisé  en  Décembre  2011  est  destinée  a  être  utilisée  avec tous les modes numériques populaires comme le PSK 31, le RTTY, l'OLIVIA etc... qui modulent  en porteuse continue. Monter  et  souder  le  composant  comme i ndiqué ci-dessous  en  portant une attention particulière à la polarité des condensateurs, du transistor et du sens des deux diodes.

Liste des composants:
1 transistor  2N4401  (T1).  2 diodes  1N4148 (D1-D2).  1  résistance  variable  de  500  Ohm  (VR1). 2 transformateurs  d'impédences  (600*600).  2 résistances  de  4,7  kOm  (R1-R5).  1  résistance  de  680 Ohm (R3). 1 résistance  de  10  kOhm (R4). 1 résistance de 2.2 kOhm (R2).1 condensateur chimique de 10F / 50V (C1).  1 condensateur  chimique  de  47 F/50V  (C2). 2 fiches stéréo jack de 3.5 millimètre. 2 longueur de fil audio.1  fiche  mini-din  6  broches  (pour le YEASU FT 897D,  voir  la  sortie  sur votre poste). 1 longueur de fil (4 x 0.5 par exemple). Une plaque de circuit  imprimé troué (54 mm x 50) pour éviter de faire un circuit imprimé qui est plus compliqué à réaliser.

Connections et repérages:

Mini-din et jack: 
Point N° 1 sur le schéma = fiche mini-din entrée micro.
Point N° 2 sur le schéma = fiche mini-din PTT.
Point N° 3 sur le schéma = fiche mini-din masse TX.
Point N° 4 sur le schéma = fiche mini-din sortie audio.
Point N° 5 sur le schéma = fiche jack l’âme HP. 
Point N° 6 sur le schéma = fiche jack masse HP/micro.
Point N° 7 sur le schéma = fiche jack âme micro.

Transistor:
NPN / TO-92, les trois pattes vers le bas, le plat vers vous, lire de gauche à droite  "E, B, C" 

le schéma:



Pour plus d'informations: KH6TY (ici)


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RÉCEPTEUR VHF AVIATION:

Description:
Il est un domaine de l'électronique qui est particulièrement passionnant, c'est celui des ondes radio-électriques ; l'occupation du spectre se répartit plus ou moins harmonieusement entre plusieurs types d'utilisateurs :
  • Les systèmes de télémesure, télédétection, d'aide à la navigation, GPS, sondes diverses, et autres ; ils concernent plutôt les professionnels, militaires, chercheurs, l'industrie, etc.
  • La diffusion grand-public : télévision, radio-diffusion (FM, grandes ondes, ondes courtes, satellite, etc.) destinée à être reçue par le plus grand nombre.
  • Les radio-communications (portables, radio-téléphones, taxis, radio-amateurs, CiBistes, police, armée, trafic aérien, trafic maritime, ambassades, etc), ayant un caractère plus personnel.
A chaque catégorie d'utilisateurs ont été attribuées des fréquences ou gammes de fréquences, de manière à ce que la cohabitation se passe le mieux possible.
La bande de fréquence réservée au trafic aérien en VHF s'étend de 108 à 136 MHz (Il existe aussi la bande UHF, entre 200 et 400 MHz, qui est utilisée par les militaires) ; le petit récepteur décrit permet de capter les émissions dans la bande VHF. Signalons que la partie inférieure de la bande (108 à 118 MHz) est réservée aux dispositifs d'aide à la navigation (ILS, VOR, etc.), les communications en phonie avions/avions ou sol/avions s'effectuent entre 118 et 136 MHz (voire jusqu'à 144 MHz), en AM (modulation d'amplitude) ; les canaux, autrefois espacés de 50 kHz, puis plus récemment de 25 khz, sont actuellement au pas de 8,333 kHz.

La réalisation de récepteurs de radiocommunications est toujours une entreprise délicate : les résultats de schémas trouvés ici et là sont parfois aléatoires ; j'ai moi-même assez souvent connu l'échec. Le système décrit dans cette page est largement inspiré d'un récepteur 27 MHz à super-réaction tiré de l'excellent ouvrage de F. THOBOIS "Construction d'ensembles de radio-commande" (ETSF, 1979) ; ce livre, déjà un peu ancien, constitue pour moi un ouvrage de référence. J'ai ré-utilisé le détecteur à super-réaction, remplacé la partie BF par un circuit intégré, ajouté un accord en fréquence par diode à capacité variable, et modifié les caractéristiques pour obtenir un fonctionnement autour de 120 MHz.
Il va sans dire que tout récepteur sérieux ayant une vocation un tant soit peu professionnelle est forcément un système très complèxe avec multiples changements de fréquence, PLL, affichages à cristaux liquides, filtres céramiques, microcontrôleur, et nombreuses mémoires... tout pour dérouter le débutant !
Le système décrit ici est bien au contraire une sorte de récepteur minimal et ultra-simplifié, destiné à être réalisé par un bricoleur, voire un débutant soigneux (avec cependant de bonnes chances de succès) ; naturellement, ses performances sont plutôt modestes ; il est préférable de se trouver à proximité d'un aéroport, ou d'une voie aérienne, d'autant plus que les radio-communications ont un caractère très intermittent, et que les puissances mises en jeu restent peu élevées...
Il y a quelques années, débutant moi-même, j'ai eu beaucoup de difficultés à dénicher un schéma qui soit réalisable, sans avoir à recourir à un condensateur variable ou un bobinage de référence introuvable... bref, je cherchais un truc simple à faire, et pas trop cher, qui permette quand même d'écouter les avions !
C'est vraiment dans cet esprit que ce montage vous est proposé...

Le schéma:











Le fonctionnement de l'ensemble:
Le fonctionnement des systèmes.    Le  fonctionnement des systèmes HF est toujours assez complèxe ; n'étant pas le concepteur de la partie 'super-réaction', je n'entrerai pas dans une analyse détaillée de son fonctionnement  (j'en serais d'ailleurs incapable),  mais  voici  néanmoins  quelques   éléments  afin  de comprendre le principe  utilisé ;  mon  explication  n'a  rien  d'officiel,  mais   c'est  comme  cela  que je comprends les choses :
Le montage de base est un simple transistor monté en étage amplificateur ; la base  est  polarisée par R2 et AJ1 ; du point de vue des petits signaux, la base est ramenée à la masse  par  C2, le  montage est donc un montage 'en base commune' ; le circuit LC (constitué de L1, C11 et  de  la diode varicap  D2) permet de ne sélectionner que la fréquence  à  recevoir  (autour de 120 MHz)  ;  cet  amplificateur va être rendu instable, essentiellement par CV1, qui  va  réinjecter une partie de la sortie  sur  l'entrée (en agissant  sur l'emetteur, donc sur Vbe) : le système va se mettre à osciller (en basse  fréquence,  un peu au-delà de 10 kHz, afin que cette oscillation soit inaudible) ; l'amplificateur va passer  en  permanence par un point de sensibilité maximale ; le moindre signal reçu va contribuer à l'instabilité  et se  trouvera décuplé par une sorte d'effet 'boule de neige' :  la réaction positive (réinjection de la sortie sur l'entrée) va avoir tendance à rendre  sans  cesse  croissante   la   minuscule  impulsion   initiale  (le  signal  très  faible  collecté  par l'antenne),  jusqu'à   l'accrochage  du système  et  le  redémarrage  de  l'ensemble (c'est ce processus qui entraîne    l'oscillation   basse   fréquence  et  le  grand   gain   propres  aux  systèmes  à  super-réaction).
Remarque : en pratique, un réglage est prévu pour doser la réaction positive : il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'à l'emballement du système, on peut se positionner en deça du point d'accrochage, en tout cas pour l'écoute des émissions en modulation d'amplitude de la bande aviation. Aller au-delà du point d'accrochage entraîne l'apparition d'un phénomène de "battement" qui permet de rendre audible les émissions dites "en bande latérale unique" (ou BLU), ainsi que les transmissions en morse constituées d'une simple porteuse hachée mais non modulée ; mais se pose alors le problème de la stabilité en fréquence, et puis ces considérations sortent de mon domaine de compétences, ainsi que du cadre de cette description : j'en resterai donc là...
Les différents sous-modules appellent peu de commentaires :
AJ1 sert à régler le point de fonctionnement du transistor ; cela influe sur la fréquence d'oscillation BF de la partie super-réaction, de même que le réglage de CV1, et dans une moindre mesure, le noyau de L1, et P1.
L'ensemble (P1, C1, R1, D2, C11) remplace un condensateur variable ; une diode polarisée en inverse se comporte comme un condensateur ; plus la tension inverse augmente, plus la capacité diminue (les charges s'éloignent, au niveau de la jonction PN de la diode, comme si l'on écartait les plaques constituant un condensateur), et donc plus la fréquence captée est élevée. P1 permet donc de modifier la fréquence reçue. Une baisse de la tension d'alimentation (pile usée) décale un peu la fréquence.L'ensemble (R3, C4, C5) se comporte en passe-bas et isole les alimentations des parties HF et BF.La self L2 évite l'injection de HF dans le circuit BF. C10, R5, C9, C3 et P2 se comportent en filtre passe bande, et atténuent les résidus de fréquence d'oscillation de la super-réaction. P2 est le potentiomètre de réglage du volume.C7 permet d'augmenter le gain de l'ampli, comme indiqué dans la documentation du LM386.D1 sert à protéger contre les inversions de polarité.Utilisez une pile plutôt qu'une alimentation ; sachez aussi que le LM386 ne doit pas être alimenté avec une tension supérieure à 11V.

Les composants:
R1 100 k ohms, R2 5,6 k ohms,R3 470 ohms, R4 4,7 k ohms, R5 1,5 k ohms, R6 10 ohms, Pour L2 R 1 M ohms.

Condensateurs :
C1, C2, C3 3 x 2,2 µF / tantale, C4 10 µF / tantale, C5 47 µF / chimique, C6 100 µF / chimique,  C7 4,7 µF / tantale, C8 47 nF / mylar, C9 220 nF /  mylar,  C10 10  nF  / mylar, C11 18 pF / céramique, C12 10 pF / céramique.

Semi-conducteurs :
IC1 : LM386, T1 BF199, D1 1N4007, D2 diode varicap BB105G.

L2                                                                                          L1      
                                                            




Divers :
Pour IC1 : 1 support 8 broches "tulipe".
H.P. : 1 petit haut parleur 4 ou 8 ohms bon marché.
CV1 : 1 condensateur ajustable 3 à 12 pF.
P1, P2 : 2 potentiomètres 10 k ohms (variation linéaire).
2 boutons pour les potentiomètres.
AJ1 : 1 ajustable petit format horizontal 10 k ohms.
2 borniers à vis 2 plots.
1 interrupteur à bascule.
1 clip de pile 9V.
1 pile 9V.
Fil émaillé (voir bobines L1 et L2).
Fil de câblage, soudure, plaque, mèches, perchlo, révélateur, etc.
ANT : 1 antenne télescopique de longueur 1m20.

N'hésitez pas à utiliser une antenne et un haut-parleur de récupération ; prendre une antenne de longueur suffisante, car d'elle dépendront en grande partie les résultats obtenus.


Implantations des composants:
Sur cette implantation il manque  R4 4,7 k ohms en parallèle avec C10



Commencez  par   souder   D2,  les   résistances,  D1,  L2,  puis   le  support, l'ajustable, le transistor, les condensateurs, CV1, L1 (n'oubliez pas le trou dans la plaque pour le  noyau), les borniers, puis enfin les fils des potentiomètres  et  celui de  l'antenne  (la deuxième borne vers le fil d'antenne est simplement la masse, elle n'est pas utilisée).  Insérez  le  LM386, reliez  le haut-parleur et la pile (avec l'interrupteur en série sur le fil du '+').
Attention : veillez à apporter un soin particulier  à  la réalisation des bobines L1 et L2, ainsi qu'au choix et au positionnement de l'antenne (verticale, et bien dégagée).


Réglages:
Cette partie  est  la  plus  délicate :  les  avions  n'émettent  que  par intermittence,  et pendant une courte durée ; le cas de figure idéal est la présence, à quelques kilomètres, d'un aéroport  avec  un  trafic aérien assez important, ou  diffusant des informations météo en continu (ATIS), voire d'une simple balise VHF en morse ; si  ce  n'est pas  le  cas, il vous reste la possibilité de capter les conversations entre avions, ou un avion s'adressant à une  tour de contrôle (la portée de sa transmission augmente en effet notablement avec l'altitude), mais cela est plus aléatoire.
Pour commencer,  vérifiez  une  dernière  fois  le  câblage,  le  sens   des  diodes   et  des  condensateurs polarisés, du transistor  et  du LM386 ; vérifiez  que   l'antenne est connectée  et  bien déployée,  que  le haut-parleur est branché.















Positionnez à mi-course CV1, le noyau de L1, les deux potentiomètres, et tourner le curseur de AJ1 à fond dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Le potentiomètre P2 règle le volume ; il n'a pas d'influence sur les autres réglages. L'élément le plus délicat à régler est le condensateur CV1 : il est préférable de ne pas le toucher avec un tournevis métallique, utilisez un morceau de plastique isolant (personnellement, je me sers d'une télécarte). Le réglage du noyau à une influence plus modeste, mais pas négligeable.
Éloignez-vous des sources de parasites (éteignez impérativement l'ordinateur et le téléviseur s'ils sont à proximité).
Alimentez l'ensemble (pile branchée, interrupteur allumé).
Vous devez entendre un très léger souffle ; tourner lentement le curseur de AJ1 dans le sens des aiguilles d'une montre : au fur et à mesure que vous tournez, des tac-tac-tac apparaissent, puis un sifflement de plus en plus aigu, puis un souffle assez fort, qui finit par diminuer. Restez sur le réglage qui donne un souffle assez fort, mais sans crachotements. 
Vérifiez qu'en retouchant P1, le fonctionnement reste à peu près identique sur toute la gamme de fréquences.
En cas de difficultés, essayez avec différentes positions de CV1, voire en retouchant le noyau de L1.
Il vous faudra sans doute un peu de patience et de chance ; le compromis idéal s'obtient par petites retouches successives, mais reste délicat du fait de l'interdépendance des différents réglages. 
Vous pouvez vous aider en captant les stations du haut de la bande FM (un peu au-dessous de 108 MHz) : le son reçu sera très mauvais car le récepteur n'est pas conçu pour de la FM à bande large, mais c'est une indication intéressante de la fréquence. La manipulation de P1 permet de balayer (au moins en partie) la bande de fréquences.
Quelques photos de ma réalisation: 

Vue d'ensemble.


La platine.









Le boitier.

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